Web social et influence

Publié: 12 mars 2014 dans Module 4 - Le web social et la circulation de l'information

Nous sommes quotidiennement témoins de l’effet viral du web; vidéo, billet ou fichier audio de l’heure brisant les records de « nombre de clics ». Dans son billet intitulé La propagation virale, Anne INF6107 met en lumière deux théories permettant d’expliquer ce phénomène viral : la théorie des gens d’influence (« The influentials ») et la théorie du « Tipping Point ». La première théorie suppose que l’effet viral repose sur un bouche à oreille relayé par des personnes d’influence, la deuxième attribue l’effet à des éléments aléatoires. Tout comme la blogueuse, je crois à une version hybride de ces deux théories. Mais, pour l’instant, attardons-nous surtout au fait que le web influence l’opinion publique et les médias de masse. Après tout, les succès du web débordent  jusqu’au petit écran avec des émissions comme Vlog, présentée sur la chaîne TVA, et, de plus en plus, les différents téléjournaux traitent des sujets populaires en ligne.

Il ne faut cependant pas croire que seuls les « hits » à caractère viral possèdent le potentiel d’influencer l’opinion publique ou même les médias de masse. Imaginez un grand nombre de personnes, rassemblées virtuellement sur une plateforme donnée (ou sur différentes plates-formes unies par la force de liens) et exprimant une même opinion (une opinion contraire à la pensée sociale). La force du nombre contribue alors à accorder un plus grand poids à leur argumentaire et à donner plus de la visibilité à leur cause. De plus, un sentiment de courage peut naître en ces personnes qui auraient autrement gardé leur opinion secrète. Qui sait, le fait de ne pas se sentir seul pourrait les inciter à initier des actions auxquelles ils n’auraient peut-être même pas pensé pour faire valoir leur point de vue.

Comme Caroline Fleury et Nicolas Mathon le mentionnent dans leurs billets respectifs, L’Agenda setting, vous connaissez ? et L’influence des blogues, les médias peuvent faire passer sous silence des sujets donnés simplement en attribuant leur temps d’antenne à la couverture d’autres sujets sélectionnés. Le web, de par différents moyens, permet au public de participer à faire valoir ces sujets bafoués.

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