Réseaux sociaux et estime de soi

Dans son article intitulé Nos vies sont des objets sociaux, Nicolas Mathon attribue l’émergence de thèmes comme l’alimentation et l’activité physique sur le web à une transformation des habitudes de vie à grande échelle. Il considère ces thèmes comme des « objets sociaux » puisqu’ils font parler d’eux. Abordé ainsi, ne sommes-nous pas tous potentiellement un objet social ? Après tout, lorsque sa vie est étalée sur le web, chaque être humain risque de faire parler de lui.

Avec ce billet, j’aimerais aborder les effets pervers de la vitrine web en lien avec l’estime de soi. Parce que si le web social nous fournit une voie pour partager nos fiertés, il nous expose aussi à la critique, l’envie, la manipulation, etc.

Et, pour donner suite au billet de Nicolas Mathon, le fait que nos photos, publiées sur Facebook, soient vues par des centaines de « plus ou moins amis » ne pourrait-il pas nous pousser à vouloir prendre soin de notre image (et peut être moins de notre santé en premier lieu) ? Ne voulons nous pas contrôler l’image de notre « moi » virtuel ? Quand Facebook devient partie prenante de nos vie, comment s’assurer que certaines femmes vulnérables, dont nos jeunes adolescentes ne se laissent pas avoir par un jeu d’apparence et de faire valoir.

Dans leurs articles intitulés Partage de photos et nombre d’amis sur Facebook sont influencés par le type d’estime de soi et Réseaux sociaux: Pourquoi certaines personnes partagent-elles trop ?, des femmes mettent de l’avant certains comportements que j’appellerais nocifs en lien avec l’image de soi sur Facebook. Narcissisme, besoin d’être conforté et surtout… besoin de se mettre en valeur sous notre meilleur jour.

Miroir Facebook, dis à tous qui est la plus belle…