Le code d’éthique du hacker

Publié: 26 mars 2014 dans Module 7 - Culture de participation

De façon générale, le terme hacker est utilisé à tort pour désigner un pro de l’informatique aux vilaines intentions alors qu’en réalité, il s’agit d’un cracker. Le hacker se veut un « bricoleur » ou « bidouilleur » sans mauvaise intension. Il s’agit d’un esprit libre qui agit selon ses désirs et expérimente différentes avenues; un artiste de l’ordinateur.

La publication de l’ouvrage Hackers : Heroes of the Computer Revolution par le journaliste américain Steven Levy, en 1984, a permis la diffusion du code d’éthique du hacker.

Code d’éthique du hacker

  1. Vous devez obéir à l’impératif de la pratique : l’accès aux outils qui permettent de comprendre le fonctionnement du monde devrait être total et illimité.
  2. Toute information devrait être libre et gratuite.
  3. Méfiez-vous de l’autorité et faites la promotion de la décentralisation.
  4. Les hackers devraient être évalués par leurs actions et non par des critères factices comme les diplômes, l’âge, l’origine ethnique ou la position hiérarchique.
  5. Vous pouvez créer de l’art et de la beauté avec un ordinateur.
  6. Les ordinateurs peuvent améliorer vos vies.
  7. Comme la lampe d’Aladin, l’ordinateur peut vous obéir au doigt et à l’œil.

Source : INF 6107 Le Web social, 7.3.1 L’« éthique hacker ».

Le code d’éthique du hacker a placé les bases du mouvement du logiciel libre en prônant l’accès libre et gratuit à l’information. La volonté d’ouverture des données et des logiciels véhiculée par ce code se distingue de la culture dominante s’organisant autour de l’argent. Afin d’accroitre leurs profits, la plupart des compagnies vendent un accès à certaines données et/ou des logiciels propriétaires, c’est à dire des logiciels dont une partie ou la totalité du code est protégée contre la réutilisation. Parler de gratuité et d’accessibilité est alors contre nature.

La communauté des hackers s’oppose aussi à l’autorité et la structure hiérarchique implantée en entreprise. Elle prône une reconnaissance accordée en fonction des agissements plutôt que selon l’expérience et l’éducation. Un autre bouleversement des mœurs proposés par ces révolutionnaires.

Hacker : Méchant bandit ou pionnier du bien commun ?

 

 

 

 

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